Claude Decq nous a adressé le 15 novembre ce message d’Arlette Bonnerat au sujet du décès de Philippe Playoust en ayant ajouté : « Les anciens de Bossard se souviennent forcément de Philippe. Les anciens de Gamma sont un peu orphelins aujourd'hui. Merci de diffuser ce message au Bossard Alumni ».

« Une page qui se tourne, une vraie tranche de vie pour beaucoup et surtout pour quelques-uns qui ont démarré sous sa bienveillante autorité, mâtinée de compétence et de gentillesse.

C’est donc avec une très grande tristesse que je vous annonce la disparition de notre cher Philippe Playoust.

Il était l’élégance à l’état pur, élégant moralement autant que physiquement, la courtoisie personnifiée.

Il était l’âme de notre entreprise Gamma ; jamais je n’ai retrouvé une entreprise qui, en grande partie grâce à lui, était aussi un peu ma famille ; il avait su insuffler ce bien être à travailler (si rare de nos jours), on ne comptait pas son temps tant on avait plaisir à travailler pour un homme comme Lui »

J’ajouterai que Philippe avait 81 ans. Il était entré chez Bossard en 1960 et s’était spécialisé dans le conseil en systèmes d’information, et était devenu un des responsables de la « cellule » de Bossard appelée Gamma. Suite à la crise entre Yves Bossard et André Leynaud qui amena Gamma à prendre son autonomie au printemps 1972 avec sa trentaine de consultants, Philippe quitta, alors, la tour Bossard à Bellini. La société Gamma, après un passage chez Hay, puis chez Saatchi & Saatchi, s’étant rapprochée du Groupe Capgemini, Philippe nous rejoignit quelques moments avant de prendre sa retraite.

Nous avions le plaisir de compter Philippe parmi les membres de l’Alumni.